FAQ

FAQ

  • Les conséquences de la consommation d’une viande certifiée halal par un musulman lors qu’elle ne l’est pas ?

    Consommer une viande certifiée halal par un musulman alors qu’elle ne l’est point, quelles sont alors les incidences pour le consommateur aux yeux d’Allah ? Les douas sont-elles acceptées sachant que du Haram ai été absorbé par son organisme ? Une mauvaise action sera-t-elle comptabilisée dans son livre de compte ? Que risque le fautif aux yeux d’Allah ?

    Réponse de MAHCA : Il s’agit là des conséquences de la consommation d’une viande déclarée halal alors qu’elle ne l’est pas. Avant de vous répondre, nous vous recommandons de toujours être vigilant par rapport à ce que vous consommez. S’assurer du « Halal » de ce qu’on consomme est la responsabilité de chacun d’entre nous.

    Si

    • La viande est certifiée « Halal » par une personne physique. Il faut s’assurer au préalable de la piété (apparente) de cette personne ; il faudrait également doubler sa vigilance si la personne qui certifie, a un intérêt économique.
    • La viande est certifiée « Halal » par un organisme certificateur. Il faut connaître les modalités de contrôles et connaître les personnes derrières cet organisme.

    En faisant attention à ces points, on pourra remplir notre responsabilité de consommateurs musulmans. Toutefois, il n’existe pas de Zéro risque. Si une erreur vient alors à survenir alors qu’on a fait toutes les vérifications en amont, note responsabilité ne sera pas engagé Incha ALLAH et cela ne constitue pas un pêché d’autant plus que cela a été intentionnel. D’ailleurs, seul ALLAH peut décréter ou non si une action est acceptée ou non.

    Pour terminer, nous tenons à vous assurer que l’organisme de certification halal MAHCA a des techniciens professionnels œuvrant pour vous garantir la qualité des aliments que nous certifions « Halal ». Nous ne prendrons jamais le risque Incha ALLAH de faire manger du Haram aux musulmans.

  • Est-il permis de consommer les plats qui ont été cuisinés avec du vin ?

    Les plats cuisinés avec le vin (ou d’autres types d’alcool) ne sont pas considérés comme étant licite car le vin qui s’y trouve ne se transforme pas ni ne disparaît pas complètement lors de la cuisson (ce qui empêche toute analogie avec le vinaigre -que certains font pour autoriser la consommation de tels plats- où la transformation du vin est complète). C’est bien ce pourcentage d’alcool qui reste présent dans la nourriture qui donne à celle-ci le goût recherché…

     

    Suivant des données publiées par le Service de Recherches du Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis (Agricultural Research Service – United States Department of Agriculture), il ressort que :

     

    • si on ajoute de la bière ou du vin à un liquide qui est en train de bouillir, et que l’on retire ensuite immédiatement celui-ci de la source de chaleur, 85 % de l’alcool qu’il contient subsistera;
    • si on fait flamber l’alcool (comme cela se fait pour les plats), il en restera 75 %;
    • si on fait fait cuire le plat à feu doux pendant une heure et demi, celui-ci gardera quand même 20 % de l’alcool ajouté au départ;
    • si on fait mijoter la mixture pendant deux heures ou plus (comme cela se fait dans le cas d’un ragoût de boeuf cuit au vin), 5 à 10 % de l’alcool de départ restera présent.

     

    Référence :

    Wa Allâhou A’lam !

  • Je voudrais des informations très détaillées sur le fromage ? Halal ?

    Le Mahca considère que les fromages sont Halals.

    Il existe certes une petite divergence chez certains ‘olamahs concernant la présure.

    Vous pouvez avoir des explications en détail sur ce lien :

    http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=130

  • les additifs

    S’Y RETROUVER DANS LES ADDITIFS ALIMENTAIRES

    Le Codex Alimentarius définit l’additif alimentaire, comme toute substance qui n’est pas normalement consommée en tant que denrée alimentaire, ni utilisée normalement comme ingrédient caractéristique d’une denrée alimentaire, qu’elle ait ou non une valeur nutritive, et dont l’addition intentionnelle à une denrée alimentaire dans un but technologique à une étape quelconque de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du conditionnement, de l’emballage, du transport ou de l’entreposage de ladite denrée entraîne, ou peut, selon toute vraisemblance, entraîner (directement ou indirectement) son incorporation ou celle de ses dérivés dans cette denrée ou en affecter d’une autre façon les caractéristiques. Cette expression ne s’applique ni aux contaminants, ni aux substances ajoutées aux denrées alimentaires pour en préserver ou en améliorer les propriétés nutritionnelles. 

    La problématique pour les musulmans est que certains additifs alimentaires sont issus d’animaux dont le porc ou d’insectes ou encore extraits à partir d’alcool, leur utilisation dans les préparations alimentaires est à proscrire. 

    Par exemple, on considère les émulsifiants douteux parce qu’ils peuvent être d’origine animale (E471, E433), certains antioxydant (E304,…), antiagglomérant (E542,…),  anti moussant (E570, ..), humectant (E422, E1518,…), conservateur (E1105, …), agent de traitement de farine (E920)…. 

    Les additifs peuvent jouer plusieurs rôles, ces fonctions ont été classées en 27 catégories.

     

    FONCTIONS

    DETAILS

    Régulateur de l’acidité

    Corrige l’acidité des aliments

    Antiagglomérant

    Réduit la tendance que peuvent avoir les composantes d’une denrée alimentaire à adhérer les unes aux autres

    Anti moussant

    Réduit la formation de mousse

    Antioxydant

    Prolonge la durée de conservation

    Agent de blanchiment

    Décolore les denrées

    Agent de charge

    Donne du poids à une denrée

    Agent de carbonation

    Ajout de CO2 pour  Support Additif utilisé pour dissoudre, diluer, disperser ou modifier physiquement un additif alimentaire

    Colorant

    Ajoute de la couleur à une denrée alimentaire

    Agent de rétention de la couleur

    Stabilise, retient ou intensifie la couleur d’une denrée alimentaire

    Émulsifiant

    Permet d’obtenir ou de maintenir un mélange uniforme.

    Sel émulsifiant

    Additif alimentaire qui lors de la fabrication d’aliments transformés, arrangent les protéines de manière à empêcher la séparation des graisses.

    Affermissant

    Rend les tissus des fruits ou légumes fermes ou craquants ou interagissent avec des gélifiants de manière à produire ou à renforcer un gel.

    Exaltateur d’arôme

    Exalte le goût et ou l’odeur naturel d’une denrée alimentaire

    Agent de traitement des farines

    Améliore la qualité boulangère ou la couleur

    Agent moussant

    Permet de former ou de maintenir une dispersion uniforme d’une phase gazeuse dans un aliment solide ou liquide

    Gélifiant

    Confère une certaine texture à l’aliment au moyen de la formation d’un gel

    Agent d’enrobage

    Appliqué à la surface externe d’un aliment pour lui conférer un aspect brillant ou le protéger

    Humectant

    Empêche l’aliment de se dessécher

    Gaz de conditionnement

    Additif gazeux qui est introduit dans un conteneur pendant, durant ou après son remplissage avec une denrée alimentaire, dans l’intention de protéger l’aliment par exemple, de l’oxydation ou de l’altération.

    Conservateur

    Prolonge la durée de conservation

    Gaz propulseur

    Permet d’expulser un aliment contenu dans un récipient

    Agent levant

    Dégage du gaz et par là même occasion augmente le volume de la pâte

    Séquestrant

    Limite la disponibilité des cations (emprisonne les ions métalliques, les empêchant ainsi d’interagir avec les graisses)

    Stabilisant

    Permet de maintenir une dispersion uniforme de deux ou plusieurs composantes dans un aliment

    Edulcorant

    Confère un goût sucré à l’aliment

    Épaississant

    Augmente la viscosité d’un aliment

                                                                                            Source : le Codex Alimentarius

  • Eclaircissements concernant le carmin de cochenille

    Suite à de multiples interrogations de la part de nos coreligionnaires au sujet de l’additif “E 120”, présenté dans le “Guide des ingrédients” du MAHCA. Parmi les éléments illicites, nous tenons à apporter les éclaircissements suivants :

     

    L’additif “E 120” (aussi désigné par l’appellation “acide carminique” et “carmin”) est un colorant rouge d’origine naturelle fréquemment employé dans les produits alimentaires (notamment dans la charcuterie et la confiserie) et les produits de beauté. Ce colorant est extrait des carcasses broyées de la femelle de la cochenille,  un insecte hémiptère, qui est tuée par exposition à la chaleur du soleil ou par immersion dans de l’eau bouillante.

     

    La consommation d’insectes1] étant interdite d’après l’approche juridique (madh-hab) de l’Imâm Abou Hanîfah (rahimahoullâh) et de ses illustres élèves [2], les produits contenant du “E 120” ou du “carmin de cochenille” ne sont pas considérés comme étant Halâl et leur consommation n’est donc pas autorisée pour les hanafites : il n’y a aucune divergence à ce sujet entre les oulémas de ce madh-hab.

     

    Il est à noter que la Mahca n’est pas la seule instance ayant classé le carmin de cochenille parmi les additifs illicites; c’est également là l’avis exprimé par les oulémas hanafites faisant partie des institutions suivantes :

     

    • La South African National Halaal Autority (Autorité Nationale Sud-Africaine (de contrôle) du Halal)
    • Le Halal Monitoring Commitee (Commission de Contrôle du Halal) d’Angleterre
    • La Gloucester Muslim Welfare Association (Association Musulmane d’aide et d’assistance de Gloucester) d’Angleterre
    • La Muslim Consumer Group (Groupe de Consommateurs Musulmans) de Chicago – Etats-Unis
    • L’AALEEMEE COSIETY (Comité Halal avec JAKIM) de l’Ile Maurice
    • Le Halaal Research Committee (Comité de Recherche du Halaal) de l’Ile Maurice

    Wa Allâhou A’lam!

     

    [1] Exception faite du djarâd (sorte de sauterelle).

    [2] Réf: “Ad Dourr oul Moukhtâr” – Volume 6 / Page 304, “Al Mabsoût lis Sarakhsi” – Volume 11 / Page 220, “Al Hidâya” – Volume 4 / Page 68, “Badâï ous Sanâï’” – Volume 5 / Page 36, “Fatâwâ Hindiyah” – Volume 5 / Page 289, “Madjma’oul Anhour” – Volume 4 / Page 162, “Al Loubâb fî Char’hil Kitâb” – Volume 1 / Page 348

     

    - Vanilline

    La vanilline est le nom du principe odorant (arôme) de la vanille, qui, dans l’industrie agroalimentaire, est souvent utilisée dans les pâtisseries. Suivant ce qui est énoncé dans le texte reproduit plus bas et publié par The Islamic Food and Nutrition Council of America (IFANCA), la vanilline est, la plupart du temps, produite de façon synthétique. Néanmoins, il arrive également qu’elle soit dissoute dans de l’alcool lors de sa préparation… A partir de là :

    • S’il s’agit de la vanilline en poudre, la consommation du produit qui le contient est licite.
    • S’il ne s’agit pas de vanilline en poudre :
    • Selon l’opinion de certains, il faut éviter de consommer le produit qui le contient sauf s’il est établi qu’elle est d’origine synthétique et qu’elle n’a pas été mélangée à de l’alcool. (Réf : Voir texte reproduit plus bas)
    • Selon d’autres (c’est là l’avis qui fait autorité chez les hanafites et qui est retenu par le Mahca), si l’alcool employé comme solvant de la vanilline n’a pas été élaboré à partir du raisin ou des dattes (ce qui est le cas en principe : l’alcool utilisé est lui-même d’origine synthétique), il est permis de consommer le produit qui en contient. (Réf : Fatwa de Moufti Ibrâhim Dessaï, publiée sur le site de Al Balâgh)

    Wa Allâhou A’lam !

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